les articles

      « Saint Augustin et la prière continuelle », Vives flammes, n° 174, 1988/5, p. 15 à 22.

 

       « Saint Augustin et la Parole de vie », Connaissance des Pères de l’Église, n° 30, juin 1988, p. 17 à 22.

 

       « Jalons pour une théologie de la vie monastique dominicaine », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 9, Pentecôte 1991, p. 16 à 18.

 

       « Spécificité des moniales dominicaines », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 12, octobre 1992, p. 19 à 21.

 

       « Actualité de la Règle de saint Augustin », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 13, février 1993, p. 23 à 25.

 

       « La vie consacrée », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 14, juin 1993, p. A1 à A6.

 

       « Recherche sur notre formule de profession », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 15, octobre 1993, p. A1 à A5.

 

       « L’obéissance dominicaine à la lumière de la tradition », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 16, février 1994, p. A1 à 16.

 

       « La pauvreté dominicaine à la lumière de la tradition », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 17, juin 1994, p. A1 à A6.

 

       « La lectio divina », La Revue du Rosaire, n° 8, juillet 1994 H.S., p. 32 à 34.

 

       « Une lecture savoureuse de la Parole : l’exemple de Dominique », Arc-en-ciel, Fédération saint Dominique, n° 118, octobre 1994, p. A1 à A8.

 

        « L’obéissance des religieux dans l’enseignement de l’Église », Vie consacrée, n° 6, 1995, p. 358 à 373 (traduction en japonais, dans Shingaku digest 83, 1997, p. 30 à 39).

 

       « Saint Augustin, prédicateur de la Parole », La Vie spirituelle, n° 716, septembre-octobre 1995, p. 421 à 432.

 

       « Cassien, maître spirituel de Dominique et des premiers Prêcheurs », Sources, n° 1 -2, janvier-avril 1996, Fribourg, p. 11 à 22.

 

       « Sur la vie consacrée, Théologie essentialiste et théologie historique », La Vie spirituelle, n° 718, mars 1996, p. 135 à 145.

 

       « L’étude au féminin », En Chemin. Bulletin de liaison des Fédérations saint Dominique et Notre-Dame, n° 8, juillet 1996, p. 1 à 7.

 

       « La règle de saint Augustin dans notre vie dominicaine. Le monachisme augustinien : quel monachisme ? », En Chemin. Bulletin de liaison des Fédérations saint Dominique et Notre-Dame, n° 10, octobre 1996, p. 1 à 8 (traduction en japonais).

 

       « Dominique et Augustin », Itinéraires augustiniens, n° 18, juillet 1997, p. 27 à 42.

 

       « Réflexions sur la formation dans la vie religieuse », Vie consacrée, n° 4, 1997, p. 257 à 264.

 

        « L’eucharistie et la sanctification de la vie chrétienne selon saint Augustin », Itinéraires augustiniens, n° 20, juillet 1998, p. 15 à 24.

 

        « Les Constitutions des Moniales dominicaines. Constitutions Fernandez (1970) », Mémoire Dominicaine, Histoire, Documents, Vie dominicaine, n° 13, 1998/2, p. 135 à 158.

 

       « Actualité de la Règle de saint Augustin. Son rôle pédagogique aujourd’hui », En Chemin, Bulletin de liaison de la Fédération N.D. des Prêcheurs des Moniales Dominicaines, n° 2, octobre 1998, p. 1 à 11.

 

« The fundamental Constitution of the Nuns of the Order of Preachers : A commentary, Sr Marie-Ancilla, O.P. (Lourdes, France) », Tr. by Sr. Mary Thomas, O.P. (Buffalo) ; Dominican monastic search, Volume 17, 1998, p. 49 à 68.

 

       « Les constitutions Fernandez », En Chemin, Bulletin de liaison de la Fédération N.D. des Prêcheurs des Moniales Dominicaines, n° 3, février 1999, p. 1 à 7.

 

« Commentary on the Constitutions of the Nuns of the Order of Praechers : Part II: Common Life, Vows, Observance ; Tr. by Sr. Mary Thomas, O.P. (Buffalo, NY), Dominican monastic search, Volume 18, 1999, p. 85 à 125.

 

      « Lettre du Père Marie-Ambroise Potton à sœur Marie-Catherine du Saint-Esprit (Poitiers 1886) », Documents pour servir à l’Histoire de l’Ordre de Saint Dominique en France, n° 35 Nouvelle série, 1er trimestre 2000, p. 50 à 60.

 

       « Des tourières aux sœurs externes au monastère de Lourdes (1888-1993) », Documents pour servir à l’Histoire de l’Ordre de Saint Dominique en France, n° 35 Nouvelle série, 1er trimestre 2000, p. 61 à 67.

 

       « La Règle de saint Augustin et l’ecclésiologie de communion », Vie consacrée, n° 3, mai-juin 2000, p. 184 à 203. Traduction en italien : Vita consecrata, p. à  (à paraître).

 

       « Un parcours de vie spirituelle », La Revue du Rosaire, n° 116, septembre 2000, p. 12 à 16.

 

       « Vie spirituelle et désir », La Revue du Rosaire, n° 117, octobre 2000, p. 14 à 18.

 

       « Une vie offerte pour le salut du monde » ; Christi Sponsa, n° 29, 7 octobre 2000, p. 20 à  24.

 

       « Conversion du désir », La Revue du Rosaire, n° 118, novembre 2000, p. 10 à 14.

 

       « Trois ou quatre étapes de la vie spirituelle », La Vie Spirituelle, n° 737, décembre 2000, p. 682 à 692.

 

« Commentary on the Constitutions of the Nuns of the Order of Praechers : Part Three ; Tr. by Sr. Mary Thomas, O.P. (Buffalo), Dominican monastic search, Volume 19, 2000, p. 118 à 143.

 

       « Le combat spirituel », La Revue du Rosaire, n° 120, janvier 2001, p. 12 à 16.

 

       « Vanité des vanités ! dit Qohélet », Sources, n° 1, XXVII, 2001, p. 36 à 42.

 

       « Le discernement », La Revue du Rosaire, n° 121, février 2001, p. 14 à 16.

 

       « Devenons Dieu en aimant », La Revue du Rosaire, n° 122, mars 2001, p. 16 à 19.

 

       « Nourrir la vie spirituelle », La Revue du Rosaire, n° 123, avril 2001, p. 14 à 16.

 

       « Communion trinitaire et vie commune d’après la Règle de saint Augustin. I. La Trinité, maître d’œuvre de la communauté », En Chemin. Bulletin de liaison des Fédérations saint Dominique et Notre-Dame, Supplément n° 5, avril 2001.

 

       « Les obstacles de la route », La Revue du Rosaire, n° 124, mai, 2001, p. 36 à 39.

 

       « Prière et action », La Revue du Rosaire, n° 125, juin 2001, p. 14 à 17.

 

       « Communion trinitaire et vie commune d’après la Règle de saint Augustin. II. La communion fraternelle, miroir de la Trinité », En Chemin. Bulletin de liaison des Fédérations saint Dominique et Notre-Dame, n° 9, juin 2001.

 

       « Clôture des moniales et sponsalité. Un point de vue dominicain sur Verbi Sponsa », Vie consacrée, n° 3, mai-juin 2001, p. 185 à 196.

 

       « Quelle expérience de Dieu ? », La Revue du Rosaire, n° 126, juillet-août 2001, p. 11 à 13.

 

       « Une spiritualité de l’unité. La Règle de saint Augustin et la vie dominicaine », dans Le Courrier Dominicain. Bulletin d’information des laïcs de l’Ordre des Prêcheurs. Province de Toulouse, Année 3, Numéro 11, Juillet-août-septembre 2001, p. 6 à 9.

 

       « Gouvernement et spiritualité de communion (Ac 2) », La Vie spirituelle, n° 743, Juin 2002, p. 65 à 70.

 

       « Impossible communion. Les difficultés de la vie commune aujourd’hui », Vie consacrée, n° 4, juillet 2002, p. 232 à 249. Traduction en italien : Vita consecrata, p. à  (à paraître).

 

       « Devenir disciple », Nouveau lien, n° 88, Décembre - Janvier - Février 2003,  p. 13 à 17.

 

       « Sœur Rose Wehrlé, fondatrice et mystique », Mémoire Dominicaine, 16, 2003, p. 127 à 149.

 

       « Moniales dans un ordre contemplatif », En Chemin, supplément n° 3, Juin 2003, Numéro spécial, p. 19 à 34.

 

       « L’Affectivité spirituelle aujourd’hui, dans la vie consacrée et dans la vie communautaire. D’où vient-elle ? Où conduit-elle ? », La vie des communautés religieuses, vol. 61, n° 4, septembre-octobre 2003, p. 186 à 206.

 

       « Sœur Rose Wehrlé. Une mystique dominicaine du XIXème siècle », En Chemin, n° 3, novembre 2003, p. 25 à 32.

 

       « La virginité consacrée chez saint Augustin », Nouveaux Cahiers marials,  n° 73, mars 2004, p. 16 à 21.

 

       « L’opposition Potton - Lacordaire. Observances ou modernité ? », Documents pour servir à l’Histoire de l’Ordre de Saint Dominique en France, n° 39 Nouvelle série, 1er trimestre 2004, p. 11 à 26.

 

       « Bref passage au monastère de Douala. L’Afrique… vingt ans après », En chemin, n° 4, avril 2004, p. 16 à 20.

 

      « La vie consacrée au regard de l’histoire », La Vie des communautés religieuses, vol. 62, n° 3, mai - juin 2004, p. 169 à 180.

 

       « Un risque de confusion charismatique », La Vie des communautés religieuses, vol. 62, n° 4,  septembre – octobre 2004, p. 236 à 246.

 

        « Nouvelles de Douala », En chemin, n° 5, novembre 2004, p. 17 à 18.

 

        « Observance et observances », En chemin, n° 5, novembre 2004, p. 25 à 30.

 

       « L’impact de la société actuelle sur la vie religieuse. Conditions favorables et défavorables »,  La Vie des communautés religieuses, vol. 63, n° 2, mars-avril 2005, p. 95 à 117.
http://collections.banq.qc.ca/jrn03/dn3299/src/2005/03/5344892_2005-03.pdf

       « La vie religieuse dans un contexte marqué par l’individualisme et le subjectivisme », Première partie, Lien des moniales, n° 160, février 2005, p. 1 à 24.


        « Les couvents de Carpentras et de Lyon pendant les années 1870-1871, d’après les lettres du P. Potton à sœur Marie-Agnès de Mauléon », Documents pour servir à l’Histoire de l’Ordre de Saint Dominique en France, n° 40 Nouvelle série, 1er trimestre 2005, p. 51 à 64.

 

       « Jeanne Dubroca. Intrépide dans la tourmente », Feu et Lumière, mai 2005, n° 239, p. 4 à 9.

 

       « Accompagnement psychologique au cours d’un accompagnement spirituel (Première partie) », Présence,  (Bulletin des moniales du Canada), n° 69, juin 2003-2, p. 1 à 18.

 

       « Accompagnement psychologique au cours d’un accompagnement spirituel (Deuxième partie) », Présence (Bulletin des moniales du Canada), n° 70, septembre 2003-3, p. 1 à 18.

 

        « Blessure psychologique et chemin spirituel », Présence (Bulletin des moniales du Canada), n° 71, décembre 2003-4, p. 1 à 15.

 

        « Rachel Dufo, sœur oubliée de Marie Dufo », Les Amis du Vieux Lourdes, n° 142, juin 2005.

 

       « Les mystères douloureux », La Revue du Rosaire, n° 171, sept. 2005, p.   3 à 7.

 

       « Los misterios doloroso », Revista del Rosario, n° 171, septembre 2005.

 

       « La destinée de l’autel provisoire de la Grotte. Du monastère des dominicaines à Notre-Dame de Cotatay », Les Amis du Vieux Lourdes, n° 146, mars 2006.

 

       « La moniale parle, et le frère prêche », Sources, n° 3/XXXII, mai juin 2006, p. 134 à 135.

 

       « La visitation », La Revue du Rosaire, n° 179, mai 2006, p. 27 à 31.

 

       « Une méditation du portement de croix », La Revue du Rosaire, n° 182, septembre 2006, p.  25 à 28.

 

« Chemins féminins de sainteté. Ecrits spirituels de moniales dominicaines (XIXe-XXe siècles). Textes édités et présentés par sœur Marie-Ancilla, o.p. », Mémoire Dominicaine, n° VIII, 2007 (épuisé).

 

       « Les Mystères du Rosaire. Méditation », La Revue du Rosaire, n° 189, avril 2007, p. 15 à 20.

 

       « Our dominican profession », Translated by: Sr. Mary Lucy, OP, Buffalo, NY, Dominican monastic search , volume 24, 2007, p. 42 à 51.

 

       « La lectio divina et le Rosaire », La Revue du Rosaire, n° 194, octobre 2007, p. 23 à 28.

 

       « Le Jubilé des moniales », dans Laissez-vous réconcilier. Pèlerinage du Rosaire 2007, Ed. Pèlerinage du Rosaire, 2007, p. 16 à 17 ; 130 à 133 (sans signature).

 

       « La relation de Marie à la Parole », Bulletin des sœurs de Saint-Jean, 2008.

 

     « La Transfiguration », La Revue du Rosaire, n° 203, juillet-août 2008, p. 17 à 21.

 

       « Prier le Rosaire avec saint Augustin », dans Le Psautier de Marie, Ed. Pèlerinage du Rosaire, 2008.

 

       « La relation de Marie à la Parole », La Revue du Rosaire, n° 207, déc. 2008, p. 10 à 16.

 

       « Les mésaventures du monastère de Notre-Dame de Grâce d’Arles », Mémoire Dominicaine, n° 23, déc. 2008, p. 151 à 177.

 

       « Sœur Rose Wehrlé et le Rosaire (1909-2009) », La Revue du Rosaire, n° 211, avril 2009, p. 12 à 14 ; 21 à 22.

 

       « Prier le Rosaire avec Louis de Grenade », La Revue du Rosaire, n° 214, juillet-août 2009, p. 15 à 20.


  « Simone Pacot. Une spiritualité pour aujourd’hui? », Képhas, 31, juillet-septembre 2009, p. 123 à 132.


  « Prier le Rosaire avec les Pères de l'Eglise », La Revue du Rosaire, n° 217, novembre 2009, p. 15 à 22.


    « Le Rosaire et le Cantique des Cantiques », La Revue du Rosaire, n° 218, décembre 2009, p. 17 à 20.


  « Le monastère des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie d'Angoulême. L'évolution du statut canonique des fondations  », Mémoire Dominicaine, n° 24, déc. 2009, p. 229 à 265.


« The Apostolic Life  », Dominican monastic search, translated by Sr. Veronica Mary, O.P., Buffalo, NY, Volume 27, 2009, p. 41 à 53.


« Prier le Rosaire avec Ludolphe le chartreux  », La Revue du Rosaire, n° 220, mars 2010, p. 15 à 22.


Prier le Rosaire avec saint Bonaventure  », La Revue du Rosaire, n° 221, avril 2010, p. 15 à 22.


« Psychospiritualité et foi catholique  », Regards sur... [ revue du CCMM (Centre Contre les Manipulations mentales)], n° 25, Mars / Avril 2010, p. 10 à 11.


« Prier le Rosaire avec Jean-Paul II  », La Revue du Rosaire, n° 229, décembre 2010, p. 15 à 21.


"Thérèse d'Avila et Louis de Grenade", dans MELANGES CARMELITAINS-Histoire, Mystique et Spiritualité-N°12, Parole et Silence, 2010.


« Prier le Rosaire avec saint Thomas d'Aquin  », La Revue du Rosaire, n° 230, janvier 2011, p. 15 à 22.


« Le Rosaire et les Psaumes  », La Revue du Rosaire, n° 231, février 2011, p. 17 à 20.


« La face cachée du mystère de l'Annonciation  », La Revue du Rosaire, n° 232, mars 2011, p. 24 à 26.


« Prier le Rosaire avec saint Bernard  », La Revue du Rosaire, n° 233, avril 2011, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec saint Alphonse de Liguori  », La Revue du Rosaire, n° 234, mai 2011, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec saint Augustin  », La Revue du Rosaire, n° 235, Juin 2011, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec saint Jean Chrysostome  », La Revue du Rosaire, n° 237, Octobre 2011, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec les fils et les filles de saint Dominique  », La Revue du Rosaire, n° 239, novembre 2011, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec saint Jean Eudes  », La Revue du Rosaire, n° 240, décembre 2011, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec le Père Lagrange  », La Revue du Rosaire, n° 241, Janvier 2012, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec l'Ecole française de spiritualité  », La Revue du Rosaire, n° 242, Février 2012, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec M. Olier », La Revue du Rosaire, n° 248, septembre 2012, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec Benoît XVI  », La Revue du Rosaire, n° 252, janvier 2013, p. 15 à 21.


« Devenir responsable de sa vie », Lourdes Cancer Espérance , janvier-mars 2013, p. 16-19.


« Prier le Rosaire avec les Pères de l'Eglise  », La Revue du Rosaire, n° 257, Juin 2013, p. 15 à 21.


« Saint Augustin, De sancta virginitate  », La Revue du Rosaire, n° 258, juillet-août 2013, p.13 à 14. 23 à 24.


« Prier le Rosaire avec sainte Catherine de Sienne  », La Revue du Rosaire, n° 258, juillet-août 2013, p. 15 à 22.


« Commentaire du Salve Regina par saint Bonaventure  », texte proposé à La Revue du Rosaire, n° 259, septembre 2013, p. 27 à 31.


Commentaire de la salutation angélique par siant Thomas d'Aquin  », texte proposé à La Revue du Rosaire, n° 260, octobre 2013, p.28 à 33.


« Prier le Rosaire avec saint François de Sales  », La Revue du Rosaire, n° 263, janvier 2014, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec Jean Tauler  », La Revue du Rosaire, n° 265, mars 2014, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars  », La Revue du Rosaire, n° 266, avril 2014, p. 15 à 21.


« 
Prier le Rosaire avec sainte Bernadette  », La Revue du Rosaire, n° 267, mai 2014, p. 15 à 21.


« Le monastère des Dominicaines à Blagnac - pendant la guerre [1939-1946] », Blagnac. Questions d'histoire, n° 47, avril 2014, p. 22-33.


« Prier le Rosaire avec la bienheureuse soeur Marie de Jésus Crucifié  », La Revue du Rosaire, n° 268, juin 2014, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec sainte Marguerite Marie Alacoque  », La Revue du Rosaire, n° 269, juillet-août 2014, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec les saints du Carmel  », La Revue du Rosaire, n° 270, septembre 2014, p. 15 à 21.


« Prier le Rosaire avec des Frères Prêcheurs », La Revue du Rosaire, n° 271, octobre 2014, p. 15 à 22


« Prier le Rosaire avec François et Claire d'Assise », La Revue du Rosaire, n° 272, novembre 2014, p. 15-22.


« Le monastère des cisterciennes pendant la guerre 1914-1918 », Blagnac. Question d'histoire, n° 48, novembre 2014, p. 1-5.


« Prier le Rosaire avec des saints franciscains  », La Revue du Rosaire, n° 273, décembre 2014, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec la liturgie  », La Revue du Rosaire, n° 274, janvier 2015, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec des Pères cisterciens  », La Revue du Rosaire, n° 275, février 2015, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec saint Ambroise  », La Revue du Rosaire, n° 276, mars 2015, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec les Pères latins  », La Revue du Rosaire, n° 277, avril 2015, p. 15-22


« Prier le Rosaire avec saint Louis-Marie Grignion de Montfort  », La Revue du Rosaire, n° 278, mai 2015, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec Mgr Gay », La Revue du Rosaire, n° 279, mai 2015, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec les Pères de l'Eglise d'Italie », La Revue du Rosaire, n° 280, juillet-Août 2015, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec le bienheureux Dom Columba Marmion o.s.b. », La Revue du Rosaire, n° 281, Septembre 2015, p. 15-22.

 

« Prier le Rosaire avec Origène », La Revue du Rosaire, n° 282, octobre, 2015, p. 15-22.


« Les pâtes du Maniban », Blagnac Questions d'histoire, n° 50, novembre 2015, p. 40-44.


« Prier le Rosaire avec sainte Bernadette  », La Revue du Rosaire, n° 283, novembre 2015, p. 15 à 22.


"Prier le Rosaire avec des Frères Prêcheurs », La Revue du Rosaire, n° 284, décembre 2015, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des dominicaines », La Revue du Rosaire, n° 285, janvier 2016, p. 15 à 22.


« Prier le Rosaire avec les Pères de l'Eglise de Syrie », La Revue du Rosaire n° 286, février 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire pendant le Carême », La Revue du Rosaire, n° 287, mars 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire pendant le Temps pascal », La Revue du Rosaire, n°288, avril 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec les chrétiens d'Egypte », La Revue du Rosaire, n° 289, mai 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des poètes », La Revue du Rosaire, n° 290, juin 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des dominicaines », La Revue du Rosaire, n° 291, juillet-août 2016, 15-22.


« Prier le Rosaire sur les pas du bienheureux Charles de Foucauld », La Revue du Rosaire, n° 292, septembre 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des saints du XXe siècle », La Revue du Rosaire, n° 293, octobre 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des spirituels du XVIe siècle », La Revue du Rosaire, n° 295, décembre 2016, p. 15-22.


« Prier le Rosaire pendant le temps de Noël », La Revue du Rosaire, n° 296, janvier 2017, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec Agnès de Langeac », La Revue du Rosaire, n° 297, février 2017, p. 15-22.

« Prier le Rosaire avecla liturgie byzantine », La Revue du Rosaire, n° 298, mars 2017, p. 15-22.

 

« Prier le Rosaire avec des saints espagnols », La Revue du Rosaire, n° 299, avril 2017, p. 15-22.

« Prier le Rosaire à l'école du Carmel », La Revue du Rosaire, n° 300, mai 2017, p. 15-22.

« Prier le Rosaire avec des dominicains des XXe-XXIe siècle  », La Revue du Rosaire, n° 301, juin 2017, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec sainte Marguerite-Marie Alacoque  », La Revue du Rosaire, n° 302, juillet-août 2017, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des saints du XIIIe siècle  », La Revue du Rosaire, n° 303, septembre 2017, p. 15-22.

« Prier le Rosaire à l'école du Carmel  », La Revue du Rosaire, n° 304, octobre 2017, p. 15-22.


« Prier le Rosaire avec des Pères de l'Eglise d'Italie  », La Revue du Rosaire, n° 305, novembre 2017, p. 15-22.

 

 

Recensions

 

 

Dans la Revue Thomiste

 

Sœur Isabelle de la Source, Lire la Bible avec les Pères, 4. Un roi, Médiaspaul, 1997, 173 pages.

L’A. a mis en chantier un commentaire patristique des livres bibliques en suivant le plan de lecture sur deux ans de la Liturgie des Heures. Après le troisième volume consacré à l’entrée du peuple de Dieu dans la Terre promise, le quatrième est centré sur le roi. Il cou­vre les deux livres de Samuel et le début du premier livre des Rois (chapitres 1-11), lus dans la liturgie pendant les semaines 12 à 17 du temps ordinaire. Cet ensemble est précédé du livre de Ruth qui situe les origines de la famille de David, bien que la place liturgique de ce livre soit le temps de l’Avent. Lire la Bible avec les Pères est à prendre au sens large. Les textes des Pères sont effectivement les plus nombreux, qu’il s’agisse des Pères grecs, latins, syriaques, arméniens ou géorgiens. Mais l’A. propose aussi des lectures puisées dans les écrits de saint François de Sales, de Bossuet et de Newman. Le lecteur trouvera des notices sur les divers auteurs à la fin du livre.
Outre l’utilisation possible dans la liturgie, ce livre peut aider à une lecture spirituelle des livres historiques et nous « donner encore des lumières pour la conduite de nos vies ».

B. de Margerie, Les Pères de l’Église commentent le credo, coll. Initiations aux Pères de l’Église, Éd. du Cerf, 1998, 187 pages.

Le titre du livre : Les Pères de l’Église commentent le credo, pourrait laisser croire que l’A. propose une étude critique des divers commentaires du credo contenus dans la patrologie grecque et latine. Il n’en est rien. Sans éliminer la lecture littérale, le livre propose une lecture spirituelle du credo. Il s’appuie sur le fait que l’Esprit Saint est la lumière des dogmes et que le credo est œuvre de la tradition. La lecture spirituelle de ces résumés de la foi que sont les symboles, est d’un grand intérêt . Elle montre que leur compréhension est « ouverte » : elle s’enrichit au cours des siècles, au contact des questions soulevées à chaque époque.
Parmi les nombreuses confessions de foi de l’époque des Pères, l’A. a retenu le credo des Apôtres et le credo de Nicée-Constantinople, utilisés aujourd’hui encore dans la liturgie romaine.
Le premier est le plus ancien. Il remonte aux environs de 170 et a été mis en forme au IIIème siècle. C’est le credo de l’Église de Rome, qui sera commenté par les Pères latins. Le symbole dit de Nicée-Constantinople a été élaboré au IVème siècle ; il précise des points de la foi contestés par les hérétiques de l’époque. Ce credo est commenté de préférence par les Pères orientaux. Mais les deux credo expriment la même réalité : un résumé de l’ensemble du dogme. Introduit par ce biais dans la liturgie, le dogme prend une dimension doxologique.
Le plan du livre est simple. Après un préambule sur la foi (Je crois, nous croyons), l’A. analyse successivement en trois chapitres les trois articles du credo, respectant la structure trinitaire du texte fondée sur la profession de foi baptismale. Premier article, le Père ; deuxième article, Jésus Christ, son Fils unique ; troisième article, l’Esprit, l’Église et la vie éternelle, avec un appendice sur le « filioque ».
L’A. dégage une constante : les Pères tant d’Orient que d’Occident commentaient le credo en tenant compte des problèmes de leur époque : ils exposaient aux fidèles la foi de l’Église telle qu’ils avaient à la vivre dans le monde qui était le leur. Ils explicitaient les points con­testés. Le credo ne contient donc pas un sens unique qu’une étude critique pourrait dégager une fois pour toutes. Comme l’Écriture, il présente des sens multiples, mis en lumière par les générations successives de chrétiens. Ceci explique l’option de l’A. : présenter le credo non seulement à partir de commentaires d’Origène, Hilaire, Basile, Ambroise, Rufin, Léon, et surtout Cyrille de Jérusalem, Augustin, Jean Damascène, mais aussi en s’appuyant sur des prolongements modernes – catholiques, orthodoxes ou protestants. Barth et le Catéchisme de l’Église catholique sont les plus cités.
L’intérêt de ce livre est donc incontestable pour tout chrétien qui veut approfondir sa foi en l’enracinant dans la tradition. Mais la portée de cette étude est en même temps œcuménique. Elle peut favoriser une approche commune de la foi des apôtres chez tous les chrétiens.

Blaquière, Femmes selon le cœur de Dieu, Éd. Saint-Paul, 1999. 

Ce petit livre de spiritualité regroupe des conférences et articles qui prolongent en quelque sorte la réflexion sur la femme que l’A. avait amorcée dans son livre La grâce d’être femme.
La grâce propre de la femme est présentée tour à tour comme celle d’une sœur, d’une aide, d’une épouse, d’une consolatrice, d’un prophète : tel est, pour l’A., le dessein de Dieu sur la femme. Sa méditation s’appuie largement sur l’Ecriture.
L’A. aborde ensuite quelques aspects de la place de la femme dans l’Église : laïque, consacrée, et pose la question du sacerdoce des femmes.
Le livre se termine par une réflexion sur Marie et la condition féminine.
Ce livre a l’intérêt de montrer comment une femme se situe dans l’Église, sous le regard de Dieu, avec l’éclairage de la Parole de Dieu. Il laisse transparaître une vie riche d’une profonde expérience humaine et chrétienne où « la grâce d’être femme » a été source de bonheur, d’un bonheur largement partagé.
Mais on ne peut manquer de se poser une question : qu’en est-il de la rigueur intellectuelle ?
Que signifie le « charisme de la femme » (p. 17), dont une composante est le « charisme de la maternité » (p. 24) ? Un charisme est un don de l’Esprit fait à un chrétien pour le service de la communauté et il appartient à la hiérarchie d’en contrôler l’exercice. Or être épouse, mère, etc., appartient à l’être profond de la femme ; sa physiologie même en porte la marque. « Etre femme selon le cœur de Dieu » relèverait plutôt, semble-t-il, d’une évangélisation de l’être dans toutes ses dimensions.
L’A. récuse aussi les valeurs dites féminines — douceur, humilité, compassion — (p. 13. 97) : elles sont, dit-elle, des valeurs évangéliques qui concernent autant l’homme que la femme. Mais alors pourquoi faire de la compassion un ministère typiquement féminin ? D’autant plus que les textes bibliques invoqués concernent Dieu lui-même (Lc 2, 25 ; Is 49, 13-15. 66, 13-15. 40, 1). Pourquoi la femme serait-elle ordonnée dès l’origine à être le relais de la « Consolation » de Dieu, alors que la dimension féminine de la compassion est récusée ? Ceci n’empêche pas que cette pensée puisse aider des femmes à prendre conscience de leur rôle maternel.
L’A. dit encore que la femme, comme l’homme, est à l’image et à la ressemblance de Dieu (p. 8). Ne serait-il pas plus juste de dire que l’homme et la femme ensemble sont à l’image et à la ressemblance de Dieu ? L’image et la ressemblance ne sont-elles pas essentiellement dans la Bible une question de relations, de communion, d’alliance, image de la communion trinitaire ?
Quant à la vie religieuse, le vocabulaire qui émerge des deux pages et demie qui lui sont consacrées (p. 67-69) est puisé dans les discours du magistère. L’accent est mis sur la religion, le sacré, la sacralité. Est-ce vraiment là le cœur de la vie religieuse, et de la vie religieuse féminine ?
Que penser encore de l’opposition classique entre Ève et Marie qualifiée de « très primaire » (p. 97) ? L’A. ne semble pas avoir vu que le parallèle entre Ève et Marie s’enracine dans la réflexion d’Irénée sur la récapitulation, si fondamentale pour une théologie de l’histoire.
Ce livre a donc le mérite de présenter le témoignage d’une femme chrétienne qui dit sa joie de l’être, mais il demanderait à être fondé sur une réflexion théologique plus rigoureuse.

Quilici, Prier 15 jours avec saint Dominique, Nouvelle cité, Montrouge, 1999.

En quinze chapitres de six ou sept pages chacun, ce petit livre brosse le portrait spirituel de saint Dominique. L’A. s’appuie pour cela sur des textes qui, pour la plupart, datent du XIIIe siècle. Le fondateur de l’Ordre des Prêcheurs apparaît tour à tour comme un homme de cœur, un homme de Dieu, un homme de prière, un homme de gouvernement, un homme d’Église, etc.
Les textes cités sont accompagnés de commentaires qui aident à assimiler, par une méditation personnelle, l’enseignement donné par la vie du maître spirituel que fut saint Dominique. C’est bien sur son exemple, sur ses vertus, que le lecteur est invité à méditer, car rien de ce qu’il a pu écrire ne nous est parvenu.
Chacun est ainsi conduit, au fil des chapitres, à intérioriser « les trois axes inséparables de la vie de Dominique : le zèle apostolique, la vie commune, la prière intense » (p. 13). Mais si le lecteur n’a pas le goût de se mettre à l’école de saint Dominique, ce livre lui permettra néanmoins de découvrir le visage d’un grand saint dont l’influence se fait sentir encore aujourd’hui dans l’Église.

D. de Courcelles, Le « Dialogue » de Catherine de Sienne, Éd. du Cerf, Paris, 1999.

Le Dialogue est présenté comme parole de femme, et comme parole de Dieu. Pourquoi Dieu a-t-il choisi une femme, et une femme inculte pour transmettre ses révélations ? Pour la « salutaire confusion » de théologiens orgueilleux. C’est donc de doctrina sacra qu’il est question dans le Dialogue. L’A. dégage l’organisation littéraire de l’ouvrage. Elle y décèle dix parties qui se présentent sous la forme d’un chiasme. Entre la première et la dixième (introduction et conclusion) se situe le Dialogue proprement dit avec pour centre les parties quatre à six, entrelacées. Cette organisation fait apparaître les grands thèmes abordés dans le Dialogue dont chacun constitue un chapitre du livre : désir et obéissance, miséricorde et justice de la providence divine, etc. Une des principales préoccupations de l’A. — et peut-être le principal apport de ce livre — est de montrer comment le Dialogue reprend la théologie de saint Thomas d’Aquin. Le style est simple, mais le chercheur universitaire transparaît dans la manière de mener la réflexion.

 

 

Dans Le Lien des Contemplatives

 

« Les moniales de l’Ordre des Prêcheurs », Mémoire Dominicaine n° 16, Cerf, 2002.

Un numéro entier de Mémoire Dominicaine, revue dominicaine spécialisée dans l’histoire de l’Ordre des Prêcheurs, est consacré aux moniales.
L’éditorial du fr. Ph. Toxé, assistant de la fédération Notre-Dame des Prêcheurs, présente la place des communautés contemplatives au cœur de la « Sainte Prédication », selon la volonté de saint Dominique.
Suivent six articles sur l’histoire des moniales.
Le P. M.-H. Vicaire retrace la place des moniales aux origines de l’Ordre.
Le P. A. Duval étudie la condition juridique des moniales dominicaines au cours des siècles. Le lien juridique qui les rattache à l’Ordo Praedicatorum en constitue le premier volet. Il connut bien des fluctuations. Les monastères ont vu leur statut canonique passer de la cura monialium à la juridiction épiscopale, pour en venir à la double juridiction de l’évêque et du Maître de l’Ordre. [La dernière étape n’est pas mentionnée, puisque l’article est antérieur aux dernières interprétations des can. 614-615]. Les constitutions des moniales forment le deuxième volet. Elles sont une adaptation des constitutions des frères, et connurent plusieurs mutations : l’A. en donne les caractéristiques et les enjeux.
Sœur Diane du Christ retrace l’histoire des « Prêcheresses à côté des Prêcheurs » de 1206 à 1953, en deux parties : aux origines de l’Ordre et au XXe siècle. Elle fait ensuite une brève étude des monastères de prêcheresses existant au XIIIe siècle.
Sœur Barbara-Estelle propose une étude sur « L’expansion géographique des moniales dominicaines ». Elle fournit une chronologie par continent qu’elle analyse ensuite.
Sœur Marie Raymond du Christ a largement déblayé le terrain pour une étude des monastères dominicains sous l’ancien régime.
Sœur Marie-Ancilla présente enfin une mystique dominicaine du monastère de Mauléon, peu connue : sœur Rose de Sainte-Marie (1846-1909). À l’aide de larges extraits de son autobiographie spirituelle, l’A. dégage les étapes de son itinéraire spirituel. Mais sœur Rose n’est pas remarquable simplement par sa vie mystique. Elle a contribué à la réforme du monastère de Cracovie, à la fondation du monastère d’Arles, puis elle est devenue malgré elle fondatrice des Dominicaines du Rosaire perpétuel, ce qui la conduisit en Belgique et aux Etats-Unis.
La revue propose encore un écrit de Marie Gabrielle de Jarente : Abrégé des vertus du glorieux Père et Patriarche saint Dominique (1880) — une des rares œuvres publiées par des moniales, qui soit parvenue jusqu’à nous — et le témoignage de sœur Maria Zdislava, moniale tchèque qui, avec les sœurs de sa communauté, passa quarante ans en couvents concentrationnaires.
Ce volume a l’intérêt de proposer diverses approches sur l’histoire des moniales dominicaines, qui est très peu connue. Il fait en même temps prendre conscience de l’ampleur du travail qui reste à faire, car les monastères dominicains sont implantés dans de nombreux pays et chacun a son histoire. On peut donc se demander si le titre n’englobe pas une réalité qui dépasse largement ce qu’il était possible d’aborder dans le cadre d’un numéro de Mémoire Dominicaine. Souhaitons que ce soit une entrée en matière, et que d’autres numéros soient consacrés à des aspects de l’histoire des moniales qui n’ont encore jamais été travaillés.

 

 

Dans La Vie Spirituelle

 

Laurent Camiade, Je guéris donc je suis. Pour une théologie de la guérison, Le Sarment, 2001, 226 pages.

Cet ouvrage traite de la guérison au plan philosophique et théologique.

Dans la première partie, l’A. se demande qu’est-ce que guérir. Sa définition de la guérison sert de fondement à sa recherche : « la délivrance des contraintes, imposées par un mal physique ou une maladie psychologique, qui permet une amélioration de ses conditions d’existence et de ses relations ». Elle « résonne comme un mieux-être et un plus-être ».
L’A. constate que l’homme moderne cherche « à guérir pour exister ». L’expérience de la guérison le conduit à une évidence solide : « Je guéris, donc je suis. En effet, l’être prend consistance dès lors que la durée de la vie prend un sens ». L’ontologie laisse la place au subjectivisme : toute la réflexion philosophique qui suit est fondée sur la conscience que l’homme a de lui-même. C’est un premier dérapage de la pensée.
L’A. réfléchit alors sur l’expérience de la guérison qui donne à une personne une raison d’exister. Cette expérience est pour beaucoup l’occasion de découvrir la dimension métaphysique de l’existence par l’expérience d’une puissance autre qui surgit au cœur de cette expérience. C’est une expérience de l’altérité qui permet la rencontre du sauveur et du sauvé. Il n’y a qu’un pas à faire pour que cette expérience devienne l’expérience de l’Autre qui est le Père de Jésus-Christ qui nous a sauvés en son Fils. C’est le second dérapage : une confusion entre la guérison d’une maladie et le salut chrétien qui nous a été révélé.
La conclusion nous plonge en plein contexte Nouvel Age : « C’est la perspective d’un mieux-être qui fait voir le sérieux de la question de l’être ».
Une deuxième partie aborde « les guérisons de Jésus-Christ » et voit dans la guérison du mal-être la visibilité du salut. C’est une confusion des ordres que l’A. partage avec le Nouvel Age.
La troisième partie tire des conclusions pour délivrer un « message chrétien sur la guérison dans le monde d’aujourd’hui ». L’A. veut prendre en compte le dialogue inter-religieux, les questions posée par le Nouvel Age… Mais son raisonnement est difficile à suivre. Peut-on dire par exemple que la recherche libre du sens est « le processus commun à l’expérience mystique pure et à la guérison » ?
Ce livre soulève une question sur laquelle l’Église devra finir par se prononcer : la Révélation a-t-elle pour but de justifier la quête de bien-être de nos contemporains ?

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CALDERI Henri, Par ses blessures nous sommes guéris, Collection « Miettes d’Evangile » n° 2, Éd. La Pomarède, 2001, 55 pages.

Ce petit livre est orienté vers une réflexion personnelle du lecteur, comme en témoigne la page laissée blanche à la fin de chaque partie, en vue de notes personnelles.
Il comporte trois parties. L’A. fait d’abord un constat : nous sommes tous blessés. Il présente ensuite Jésus comme le médecin qui guérit nos blessures. Il termine en donnant des conseils pour se laisser guérir par lui.
Cette réflexion est essentiellement le fruit d’une expérience d’accompagnement de personnes blessées. L’A. donne des conseils à but pratique, ce qui explique certains propos contradictoires. Il dit par exemple qu’il faut croire que toutes les blessures sont guérissables (p. 12), et plus loin que bon nombre de blessures sont les séquelles de notre péché qui peut laisser des traces parfois indélébiles (p. 23).
Il ne faut donc pas chercher dans cet ouvrage une réflexion sur la vie spirituelle, mais des conseils concrets. Encore faut-il savoir discerner ceux qui conviennent dans chaque cas.
L’A. aurait gagné à parler de façon plus rigoureuse. Blessure est un terme équivoque ; le prendre comme clef de réflexion conduit à une confusion de différents ordres : psychologique, moral, spirituel et théologique. De quelles blessures délivre le sacrement de réconciliation ? Quelles blessures y apporte-t-on ? Le Christ est-il « le remède à tous nos maux » ? N’y aurait-il pas à donner place au combat spirituel pour ce qui concerne la colère, la jalousie, etc. ? Mais cela demanderait de distinguer les cas où il s’agit de conséquences de blessures psychologiques cachées et les cas où il s’agit de vices, donc d’un plan moral. Il en résulte que la tonalité générale de l’ouvrage est plutôt de type quiétiste : Dieu fait tout, il suffit de s’exposer à sa présence, d’ouvrir son cœur. Ceci est vrai pour une première étape qui prépare à l’entrée dans la vie spirituelle, mais ne saurait suffire pour parler de vie spirituelle proprement.
Ce livre, comme bien d’autres sur le même thème, montre que les chrétiens sont affrontés à l’angoisse de notre monde et à sa quête de guérison. Mains il n’ont pas encore su situer de façon précise l’interrogation qui leur est posée, tant au plan théologique qu’au plan spirituel.

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M.-J. Verlinde, Initiation à la lectio divina, Parole et Silence, 2002, 237 pages.

Le plan du livre est simple. Dans un premier chapitre, l’A. fonde la lectio divina : l’Écriture est présence de Dieu. Le dernier paragraphe présente le célèbre texte de Guigues le Chartreux où la tradition postérieure a reconnu le chemin type de la lectio divina : lecture, méditation, oraison, contemplation. Ce texte fournit tout naturellement le thème des quatre chapitres suivants. Deux chapitres, enfin, présentent des fruits de la lectio divina : pour soi-même — la conversion — et pour le monde. Le tout est étayé par un recours à de très nombreux extraits de textes patristiques, mais aussi à des auteurs postérieurs. Cette approche de la lectio divina est très classique. Mais le livre, à ce qu’il me semble, soulève deux problèmes.
Le premier concerne le titre : le contenu du livre ressemble à un florilège de textes sur l’Écriture plus qu’à une initiation proprement dite à la lectio divina monastique. Celle-ci est une démarche infiniment plus simple et plus cordiale, qui met en œuvre les sens spirituels plus que la connaissance, même s’il s’agit de la connaissance des Pères de l’Église.
Le second concerne l’utilisation des Pères de l’Église. Chaque Père représente un monde avec un vocabulaire propre — tous ne donnent pas  le même sens aux mêmes mots — et une perspective théologique propre — qui dépend de la physionomie spirituelle de chacun et du conditionnement historique. Or l’A. rapproche des écrits de différents Pères, sans prendre en compte la spécificité de la pensée de chacun. Ce livre met donc en lumière une question très importante qui dépasse largement la lectio divina. Que fait-on de la dimension historique de la pensée, en spiritualité ou en théologie ? Si l’Écriture est comme le prolongement de la chair du Christ, toute parole sur l’Écriture a aussi « une épaisseur charnelle ». On ne peut en faire abstraction lorsqu’on aborde les Pères.

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Dom Beranrdo Olivera, o.c.s.o., L’évangile à l’école cistercienne de l’amour. Lettres, conférences et homélies 1990-2002, Abbaye Notre-Dame du Lac, 2003, 511 pages.

L’évangile à l’école cistercienne de l’amour rassemble des écrits de l’abbé général de l’Ordre cistercien de la stricte observance : soit quarante-trois écrits. Il est donc impossible de présenter chacun, même succinctement, dans le cadre d’une recension. Ces textes sont fort divers : des conférences données lors de chapitres généraux o.c.s.o., des lettres circulaires aux membres de l’ordre, des lettres aux supérieurs des régions, des interventions lors de synodes épiscopaux, des textes pour circonstances diverses, et enfin des homélies. Mais des lignes de force s’en dégagent et donnent à réfléchir, et c’est peut-être là l’intérêt du recueil.
La nécessité d’un renouveau spirituel inculturé est le point qui revient avec le plus d’insistance. La croissance de l’Ordre en Afrique, en Amérique latine et en Asie en détermine l’urgence. Les limites du renouveau post-conciliaire poussent aussi à la mise en œuvre d’un renouveau spirituel.
Des dates clés pour l’histoire de l’Ordre, amènent une réflexion historique et spirituelle sur un des défis que rencontre la postérité de saint Bernard : la marche vers l’unité des deux Ordres de Cîteaux.
Le contexte social, culturel, du monde dans lequel est enracinée la vie monastique aujourd’hui est abordé sous des angles divers. Un regard réaliste sur les difficultés rencontrées par les communautés pose des questions brûlantes d’actualité. Le lecteur appréciera la richesse et la profondeur des réflexions.
Tout cela s’enracine dans l’expérience spirituelle de Dom Bernardo : l’appel du Christ l’invitant à le suivre. D’où la sève évangélique, le radicalisme évangélique, partout présents.
Un dernier point revient plus ou moins longuement dans plusieurs textes ; il mérite un intérêt particulier à cause de son actualité dans la réflexion sur la vie consacrée : le charisme. « Le charisme fondateur comme source et point de référence obligatoire pour la vie et la mission de chaque personne consacrée et de chaque institut » (p. 325) est relevé comme une caractéristique de Vita consecrata.
L’A. présente le charisme de Cîteaux (p. 31-34 ; 250). Mais sa réflexion ne repose pas sur un fondement théologique clair. Les « Réflexions sur les associations charismatiques (1995) » (p. 307-321) demanderaient des précisions. Comment dire que la charité est le charisme supérieur et dire ensuite, à la suite de LG 12, qu’il appartient à l’autorité ecclésiastique de juger de la mise en œuvre des dons de l’Esprit ? La charité a-t-elle besoin d’une autorisation spéciale pour être mise en œuvre ? La suite est encore plus étrange : nous avons tous une mission à remplir qui découle des charismes que l’Esprit nous a accordés. Nous avons donc une aptitude charismatique avec des caractéristiques diverses : le don charismatique personnel, le don charismatique double, le don charismatique collectif ou co-partagé. Et que recouvrent la communion charismatique avec les laïcs, le partage du charisme, la tension entre le je personnel et le je charismatique (p. 98) ? Dom Bernardo touche ici à un problème qui se pose avec de plus en plus d’acuité dans l’Église : l’inflation charismatique et l’urgence d’une réflexion théologique sur le charisme et ses liens avec la spiritualité, la mission, la consécration.

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Djana et Michel Pascal, Les histoires miraculeuses de sainte Thérèse, Ed. du Rocher, 2004.

Des histoires miraculeuses liées à des reliques de sainte Thérèse sont au cœur de cet ouvrage. L’A. met sous le terme « miraculeuses » deux qualités : vraies et extraordinaires. Neuf histoires ont donc été retenues et chacune fait l’objet d’un chapitre. Le chapitre X tente, en finale, d’expliquer l’inexplicable par des voies diverses : la voie de la psychologie contemporaine, la voie de la physique d’aujourd’hui, la voie des Indiens Navajos, la voie du bouddhisme et enfin la voie chrétienne. Un dernier chapitre donne quelques flashs sur la vie de Thérèse.
Les miracles sont donc examinés avec des perspectives diverses : la synchronicité de Jung, le bouddhisme zen, la physique quantique et la plasticité du cerveau. Il nous est proposé de rentrer dans la mystique de Thérèse en découvrant la puissance de ses traces énergétiques. Sa foi chrétienne n’est pas prise en compte, car elle n’est pas l’élément décisif pour la compréhension de ses miracles : elle se fiait à son intuition et à son ressenti. Des interprétations sur ses écrits sont proposées : son « Epoux chéri » est Allah, elle est très proche du bouddhisme, etc. On ne s’étonnera pas qu’un parallèle avec d’autres religions soit présent dans presque tous les chapitres.
Le lecteur ne sera pas surpris en apprenant que les auteurs doivent beaucoup à Jean-Yves Leloup pour cette approche de la voie thérésienne ; il était donc normal de le choisir pour présenter l’approche chrétienne des miracles accomplis par Thérèse. On le comprendra sans peine : la lecture des miracles est totalement renouvelée par ce livre qui constitue une bonne initiation au syncrétisme. Le récit romancé des miracles en rend d’ailleurs la lecture accessible à tous.

 

 

Une dédicace

Saint Jean Cassien. Sa doctrine spirituelle
Sœur Marie-Ancilla, o.p.

Editions : La Thune
Prix : 18 Eur / 118,87 F
Genre : spiritualité

Une dédicace du 1/12/2002

La morale étudiée en théologie proposait un bonheur sans attrait à mes yeux. Que pouvait être un tel bonheur, fruit d’une construction intellectuelle qui laissait l’affectivité de côté ? Les vertus, quant à elles, m’apparaissaient rébarbatives et ennuyeuses. Comment pouvaient-elles conduire au bonheur ? D’ailleurs, où trouver la force de les mettre en œuvre ? J’étais donc bien décidée à ne pas lever le petit doigt pour en pratiquer une ! Mais un constat peu à peu s’est imposé à moi : le spirituel sans la morale finit un jour dans une voie sans issue ! C’est alors que les Pères du désert se sont trouvés sur ma route. Cassien, à travers ses Conférences et ses Institutions, se révélait un maître dans l’art spirituel. Une autre approche de la morale s’ouvrait, une morale qui ne fait qu’un avec la vie de tous les jours. Chaque événement, chaque acte, et surtout chaque pensée, commençaient à se dévoiler comme l’émergence de ce qui était présent au fond de mon cœur et qui influençait toute ma vie, sans que je le sache. Un chemin de bonheur passant par l’intériorité, m’était proposé : il impliquait un travail sur soi, selon des règles précises. La profondeur du cœur devenait à l’évidence le lieu d’un combat entre le bien et le mal, une sorte de jardin où les vices devaient être arrachés et les vertus semées, le lieu de la guérison, le lieu où l’on retrouve la beauté de la ressemblance avec Dieu et d’où jaillit la compassion pour tous ceux qui sont affrontés au même combat. « Si tu veux, tu peux toi aussi - avec la grâce de Dieu - » semblait dire Cassien. Tout cela était attirant. Il n’y avait plus qu’à faire des travaux pratiques. Le lecteur découvrira des chemins spirituels existentiels, qui sont devenus lumineux pour moi au fil des années. Il sera conduit ainsi aux racines même de la spiritualité occidentale.